Le livre illustré au XXè siècle

Le livre illustré au XXè siècle

Conférences : Histoire de l'art moderne

Le musée départemental Matisse poursuit en 2011-2012 son cycle de cours-conférences dont l’objectif est d’approfondir la connaissance des mouvements, courants, tendances et artistes majeurs de l’histoire de l’art du XX° siècle, en lien étroit avec les collections et expositions présentées au musée.

La première conférence de la saison aura pour thème :

Le livre illustré au XXe  siècle.

Elle sera animée par M. Jean-Claude DEMEURE, historien, plasticien.

L’atelier pour enfants sera assuré par Mme Véronique LETAILLEUR

mercredi 14 septembre à 14h30, auditorium du musée. 
Entrée libre et gratuite.


L’ atelier adapté aux enfants de 4 ans à 12 ans est proposé le même jour de 14h30 à 16h30.

Renseignements / réservations : 03 27 84 64 58.

Après 1870, l’illustration se détourne peu à peu en France de ses anciennes attributions, être une sage description des textes. C’est alors que le peintre investit le livre pleinement. Au XXème siècle, commence l’âge d’or du livre illustré. Ce phénomène tient surtout à la fraternité spirituelle des poètes et des artistes, à partir de l’impressionnisme qui a fait du livre le lieu d’une rencontre nouvelle.

L’âge d’or du livre illustré prend son plein essor avec Mallarmé et Manet ... Les grands artisans en sont les éditeurs Vollard, Kahnweiler, Skira, Tériade ... tous de grands connaisseurs et des amis intimes des artistes et des poètes qu’ils ont su réunir. (Picasso avec Reverdy, Miró avec Tzara, Sonia Delaunay avec Cendrars... Sans oublier Chagall et Matisse.

 « Le «grand livre illustré», tel que nous le concevons aujourd’hui, dans la plus grande acception du terme, résulte de la rencontre d’une expression littéraire et d’une expression plastique, en somme de deux écritures qui, signifiantes, utilisent des moyens, et, la plupart du temps, des matériaux différents. Leur coexistence est susceptible de délivrer un message d’autant plus adéquat à l’idée, à l’émotion, visée l’une et l’autre par deux sortes de signes, que le but à atteindre - l’idée, - l’émotion - sera mieux perçue en définitive, dans une unité qui concerne tout notre être réceptif. » (François Chapon.)

01/09/2011
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